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Bonjour,
J'ai la maladie de Ménière depuis quinze ans. Ou plutôt j'avais... J'ai fait comme tout le monde toutes les analyses et consulté plusieurs spécialistes. Aucun doute sur le diagnostic. J'en étais arrivée à cinq crises par semaine, qui duraient entre 2 et 6 heures avec vomissements, vertiges rotatoires, sueurs, acouphènes, diarrhées et perte d'audition du côté de l'oreille malade. Aux dernières consultations on m'avait également diagnostiqué des déséhissances de chaque côté (on va dire que c'est un détail...). J'ai évidemment tenté tous les traitements connus (Bétaserc, Tanganyl, Diamox, …) et certains traitements inédits que mon ORL m'a encouragée à tenter car disait-elle "on n'a rien à perdre sortons des sentiers battus et nous trouverons..!" Tous les traitements donc sauf la chirurgie (qui me semblait hasardeuse et pas possible de toutes façons puisque mon audition commençait à baisser de l’autre côté aussi). Le seul soulagement que j'ai pu trouvé dans tout mon parcours thérapeutique a été psychologique et il m'a été apporté par les témoignages sur les forums. Après des efforts énormes pour rester en activité professionnelle (en réaménageant mes horaires, en ralentissant le rythme, en réduisant le stress, en délégant, en travaillant en hypnothérapie et sophrologie pour la gestion du stress, ...) j'ai dû me résoudre un jour à me mettre en arrêt maladie car je ne pouvais tout simplement plus me lever, marcher, bouger. C’est cet aspect de la maladie que je trouve le plus « bizarre ». Cette fatigue insurmontable dans laquelle j'étais à la fin. Elle était tellement difficile à expliquer, à accepter... et il en est rarement question dans les témoignages. Ce n'est pas un " symptome" qui est cité souvent... Pendant plusieurs mois, en plus des crises, je n'est plus été capable de m'occuper de moi. Je me sentais vidée de toute énergie. Dans une journée, après plus de dix heures de sommeil, je devais choisir entre prendre une douche ou me faire à manger des oeufs au plat. Combien de fois j'ai décidé de me "forcer" à sortir marcher dix minutes. Mais une fois habillée, je n'arrivais plus à marcher et me recouchais... Je ne pouvais plus tenir une conversation téléphonique. Bien-sûr je n'avais plus de vie sociale. Je vivais dans un silence quasi total. Pendant un an je n'ai pas écouté un seul morceau de musique car le bruit m'agressait et me fatiguait. Lire, regarder la TV ou un écran d'ordinateur m'étaient impossibles car me donnaient la nausée et me fatiguaient aussi. La seule chose qui m'a permis de tenir c'est l'amour et le soutien de mon compagnon (je n'avais pas d'enfants, heureusement...). Et un jour... un jour j'ai consulté un médecin chinois. Et il m'a sauvée. Il a fallut un an à raison d'une séance par mois d'acupuncture et de massages + des plantes chinoises que je continue à prendre. Pour être plus exacte, j'en ai consulté un premier qui avait réussi à espacer les crises (en 3 mois) mais qui n’arrivait ni à les supprimer totalement ni à diminuer ma « fatigue ». Puis j'ai encore cherché et en ai trouvé un second qui m'a soignée en 9 mois. Je continue à le consulter au même rythme. Pendant cette année "chinoise" je suis tombée enceinte. Mon praticien en médecine chinoise m'a aidée à mener ma grossesse à terme. Ma fille pesait 4,860 kg et mesurait 54cm à la naissance. Elle avait trois mois quand j'ai fait ma dernière crise (j'ai fait une crise lors de l'accouchement -
Cette dernière crise date d'il y a six mois maintenant. J'ai retrouvé une énergie quasi normale. Néanmoins, je ne me considère pas comme sortie d'affaire mais en sursis car ayant repris mon activité (je suis chef d'entreprise), le stress est à nouveau mon compagnon quotidien et chaque jour qui passe, dès que mon acouphène réapparait, que je suis fatiguée, j'appréhende de refaire une crise. C'est une peur qui m'accompagne au quotidien. Je suis en train d'envisager une réorientation professionnelle, ce qui n'est pas évident. Mais c'est un autre combat... Je tenais à témoigner : je n'ai aucun doute sur le fait que c'est la médecine chinoise qui m'a soignée. J'insiste car je sais que nombre de personnes (notamment certains médecins, dont mon ORL) accordent peu de crédit à cette médecine. Et pourtant... Je vous souhaite à tous beaucoup de courage, de l'amour autour de vous et de retrouver la santé.
J'ai la maladie de Ménière depuis quinze ans. Ou plutôt j'avais... J'ai fait comme tout le monde toutes les analyses et consulté plusieurs spécialistes. Aucun doute sur le diagnostic. J'en étais arrivée à cinq crises par semaine, qui duraient entre 2 et 6 heures avec vomissements, vertiges rotatoires, sueurs, acouphènes, diarrhées et perte d'audition du côté de l'oreille malade. Aux dernières consultations on m'avait également diagnostiqué des déséhissances de chaque côté (on va dire que c'est un détail...). J'ai évidemment tenté tous les traitements connus (Bétaserc, Tanganyl, Diamox, …) et certains traitements inédits que mon ORL m'a encouragée à tenter car disait-elle "on n'a rien à perdre sortons des sentiers battus et nous trouverons..!" Tous les traitements donc sauf la chirurgie (qui me semblait hasardeuse et pas possible de toutes façons puisque mon audition commençait à baisser de l’autre côté aussi). Le seul soulagement que j'ai pu trouvé dans tout mon parcours thérapeutique a été psychologique et il m'a été apporté par les témoignages sur les forums. Après des efforts énormes pour rester en activité professionnelle (en réaménageant mes horaires, en ralentissant le rythme, en réduisant le stress, en délégant, en travaillant en hypnothérapie et sophrologie pour la gestion du stress, ...) j'ai dû me résoudre un jour à me mettre en arrêt maladie car je ne pouvais tout simplement plus me lever, marcher, bouger. C’est cet aspect de la maladie que je trouve le plus « bizarre ». Cette fatigue insurmontable dans laquelle j'étais à la fin. Elle était tellement difficile à expliquer, à accepter... et il en est rarement question dans les témoignages. Ce n'est pas un " symptome" qui est cité souvent... Pendant plusieurs mois, en plus des crises, je n'est plus été capable de m'occuper de moi. Je me sentais vidée de toute énergie. Dans une journée, après plus de dix heures de sommeil, je devais choisir entre prendre une douche ou me faire à manger des oeufs au plat. Combien de fois j'ai décidé de me "forcer" à sortir marcher dix minutes. Mais une fois habillée, je n'arrivais plus à marcher et me recouchais... Je ne pouvais plus tenir une conversation téléphonique. Bien-sûr je n'avais plus de vie sociale. Je vivais dans un silence quasi total. Pendant un an je n'ai pas écouté un seul morceau de musique car le bruit m'agressait et me fatiguait. Lire, regarder la TV ou un écran d'ordinateur m'étaient impossibles car me donnaient la nausée et me fatiguaient aussi. La seule chose qui m'a permis de tenir c'est l'amour et le soutien de mon compagnon (je n'avais pas d'enfants, heureusement...). Et un jour... un jour j'ai consulté un médecin chinois. Et il m'a sauvée. Il a fallut un an à raison d'une séance par mois d'acupuncture et de massages + des plantes chinoises que je continue à prendre. Pour être plus exacte, j'en ai consulté un premier qui avait réussi à espacer les crises (en 3 mois) mais qui n’arrivait ni à les supprimer totalement ni à diminuer ma « fatigue ». Puis j'ai encore cherché et en ai trouvé un second qui m'a soignée en 9 mois. Je continue à le consulter au même rythme. Pendant cette année "chinoise" je suis tombée enceinte. Mon praticien en médecine chinoise m'a aidée à mener ma grossesse à terme. Ma fille pesait 4,860 kg et mesurait 54cm à la naissance. Elle avait trois mois quand j'ai fait ma dernière crise (j'ai fait une crise lors de l'accouchement -
Cette dernière crise date d'il y a six mois maintenant. J'ai retrouvé une énergie quasi normale. Néanmoins, je ne me considère pas comme sortie d'affaire mais en sursis car ayant repris mon activité (je suis chef d'entreprise), le stress est à nouveau mon compagnon quotidien et chaque jour qui passe, dès que mon acouphène réapparait, que je suis fatiguée, j'appréhende de refaire une crise. C'est une peur qui m'accompagne au quotidien. Je suis en train d'envisager une réorientation professionnelle, ce qui n'est pas évident. Mais c'est un autre combat... Je tenais à témoigner : je n'ai aucun doute sur le fait que c'est la médecine chinoise qui m'a soignée. J'insiste car je sais que nombre de personnes (notamment certains médecins, dont mon ORL) accordent peu de crédit à cette médecine. Et pourtant... Je vous souhaite à tous beaucoup de courage, de l'amour autour de vous et de retrouver la santé. 